Le p’tit dernier pour la route

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Les dangers de l’alcool chez les Grecs ou les Romains A partir de combien de verres l’alcool devient-il un problème ? Cette question se posait déjà dans l’Antiquité………On cite le poète grec comique Eubulus, qui prêtait à Dionysos des recommandations aussi détaillées que savoureuses. « Trois verres que je sers pour les personnes sobres : un pour la santé, qu’ils finissent en premier, le second pour l’amour et le plaisir, le troisième pour dormir. Quand ce dernier est bu, les invités sages rentrent chez eux. Après, les choses se détériorent rapidement. Le quatrième bol n’est plus le nôtre mais appartient à l’orgueil, le cinquième au tumulte, le sixième à la bêtise, le septième aux yeux noirs, le huitième fait venir la police, le neuvième provoque des vomissements et le dixième appartient à la folie et au jet de meubles. »

Concert de bévue

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Il faut que je vous narre mes derniers exploits.
J’avais reçu par l’entremise d’une ancienne collègue, une invitation pour un concert de musique « Renaissance » dans le beau musée dédié à Erasme. ( sis à Anderlecht)
C’est un endroit tout indiqué pour ce genre de musique.
Alors, tout content, je me prépare, je mets mes plus beaux vêtements ( puisque c’est comme une fête, une soirée magique et féerique)
Je brille, je rutile, je frémis d’aise.
Mais au début, une petite angoisse toutefois, car en refermant la porte de rue, je constate que je n’ai pas la clé sur moi. Alors un mot commençant par M et terminant par ERDE sort incongrûment de ma bouche. Mais quel idiot suis je quand même ? ! Je tracasse la sonnette de mon voisin, je tape à son carreau nerveusement…..Encore heureux qu’il habite au rez de chaussée. Et je prie en mon for intérieur pour qu’il soit encore là, car d’habitude à cette heure ci, il est déjà parti.
En fait dans mon étourderie et ma précipitation, j’avais oublié d’attacher ma clé à mon nouveau pantalon. ( car j’attache toujours mes clés aux pantalons, ainsi je n’arrive pas à les perdre, à moins d’égarer mon pantalon, ce qui est plus rare.) En général, je sors toujours avec mon pantalon avec moi dedans, ça tombe sur le sens. Il faudrait presque une clé pour chaque pantalon, mais bon, cela paraîtrait tout de même trop cocasse. Ça va vous suivez ?, si vous avez d’autres choses à faire, comme par exemple, surveiller le lait sur le feu ou acheter une boite de ronrona pour votre chat, allez y , ne vous gênez pas pour moi, pour les autres, je continue ma p’tite bafouile.
Et donc, nous en étions au moment où fébrilement je cognais contre le carreau de mon voisin Roland. Ouf, après quelques longues minutes, il apparaît quand même et je lui explique ma déconvenue. «  le pantalon, les clés, le changement de frocs etc… »
Ok , à présent, je peux partir, j’ai encore le temps ( en espérant que les trams n’auront pas de retard)
Je re consulte mon carton d’invitation, c’est bien le 14 mai à 20h.
Tout va très bien comme sur des roulettes ou plutôt comme sur des rails.
Après une petite demie heure, je me trouve devant la grosse porte en bois du musée d’Erasme, il est 19h40 et je suis largement à l’avance.
Mais voila, il n’y a personne. Bizarre ? Peut être à cause des mesures covidiennes, ils ouvrent la boutique à 20h précise. Allez savoir.
Néanmoins par acquis de conscience, je sonne et je tape sur la lourde porte en bois.
Il n’y a personne, c’est étrange tout de même et puis je suis le seul devant l’immeuble ?
Sur le carton d’invitation, je repère un numéro, mais comme je n’ai pas de téléphone sur moi, je m’adresse à une charmant jeune fille qui était accompagnée avec d’autres copines à la terrasse d’un bistro, juste en face du musée en lui demandant de bien vouloir faire le numéro de tel. Mais là aussi c’est le silence radio…. Et l’heure qui passe sans s’arrêter.
Mais monsieur me dit elle «  vous n’avez pas bien lu, c’est un concert en ligne, il faut aller sur le site du musée pour obtenir le lien et bla bla bla….. Un concert en ligne ? Je tombe des nues. Je croyais que le concert se déroulait avec des gens vivants «  music in live «  comme disent les anglais et pas virtuellement. Oh là là, j’ai une rame ou deux de retard concernant tout ceci.
Et moi qui m’était habillé en chic monsieur, avec un beau gilet, une chemise en soie, les cheveux bien brossé. Des chaussures qui brillent etc.… prêt pour une réception, une fête, un raout chez la Baronne Chose. Ah bon, si c’est en ligne, si c’est virtuel, c’était pas la peine de faire tous ces frais. J’aurai pu assister ( via mon ordi) au concert en pyjama, déguisé en dragon, en evzone, en kilt, ou même tout nu. Je deviens un peu obsolète pour cette époque. Disons que je suis vraiment distrait.
«  Ma mère me disait toujours «  Tu es tellement distrait qu’un jour tu oublieras de respirer  »
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De Zuun à Drogenbos

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Hier, j’ai fais une balade très chouette, très sympa. Assez sportive toutefois pour les guibolles.
Je suis parti de Zuun ( petit bled flamand , pas loin d’Anderlecht) Ce nom de Zuun, fait penser à un vol de mouches…. Zuun zuun zuun.
En utilisant mes pattes arrières, je suis arrivé à Leeuw Saint-Pierre assez facilement. J’avais le soleil en face et un peu de vent dans le dos.
J’ai déniaisé une première bouteille de bière en la buvant à mon aise devant le cimetière.
Nonobstant, je me suis dirigé vers Hal ( plus ou moins deux heures de marche…)
En évitant le centre, mais en passant devant la gare.
Puis, derrière Hal, j’ai trouvé un petit bois très frais, très agréable, où j’ai cueilli de l’ail aux ours.
Un peu de la rumeur d’une autoroute pas loin, faisait tâche à ce tableau bucolique.
Quelques chevaux dans une prairie et puis plus loin, cet ancien établissement dans cet endroit isolé.
Une auberge désaffectée mais probablement en cours de rénovation. A l’intérieur des travaux avaient commencé ( en apparence du moins) Sur une table, il y avait une petite bouteille de sauce piquante, que j’ai piqué ( Et oui, j’ai piqué la sauce piquante d’aucuns braves travailleurs bulgares. Enfin, je présume, puisqu’il n’y avait personne, nada. Les bulgares aiment la sauce piquante, les roumains aussi, je crois)
J’ai mangé une banane ( sans la sauce) pour me donner de l’énergie pour la suite de la balade.
Bon voila, je marche, je marche, marche etc. Je suis finalement à Alsemberg ( je fais un raccourci dans mon récit car c’est Difficile à dire par où je suis passé ( pas de GPS machin, seulement mes deux pieds) Bref, me voici dans ce patelin et là, je bois encore une bonne bière accompagnée d’une banane. Je me dis , « tant qu’à faire, je continue vers Beersel, » je passe devant le château, la gare, et puis je me dirige vers Drogenbos. Sur ma route, je trouve un peu de vaisselle.
Trois assiettes à pieds ( comme moi, d’ailleurs, je suis aussi à pieds) de la marque » Boch Frères / Kéramis / La Louvière. Je pense que ce sont des plats pour les fruits. Un peu plus loin, j’achète des œufs à une dame, dont je suis quasi le principal client. ( du bio donc, pas de l’industriel.)
Voilà mon p’tit périple qui s’achève car le terminus du tram 82 approche . En consultant ma montre, je constate que ça fait près de 6h30 que je suis en vadrouille ( le grand voleur de sauce piquante) A l’arrêt du bus, dans une boite à livre, je découvre ‘ Histoire de la littérature albanaise ‘ par Koço Bihiku ( bizarre ce nom, on dirait un nom congolais. Mais peut être que c’est un écrivain congolais qui a écrit un livre sur la littérature albanaise.
Je consulte, l’ouvrage , en buvant la bière que m’a offert le marchand de frites à qui j’avais échangé quelque mots et plaisanterie. Il m’avait trouvé sympa. Néanmoins , il n’a pas planqué sa sauce piquante à mon arrivé…. Ha ha ha !

saison de l’ail aux ours

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Voila à nouveau la saison de ce très bon légume. ( si on aime le gout de l’ail.)

Moi, je le mange comme des épinards et j’y ajoute en fin de cuisson un peu d’huile d’olive et du sel marin.

Mais vous pouvez le manger en salade ou en faire une base de sauce.

Très bonne plante qui nettoie le sang et toutes les toxines accumulées durant l’hiver.

Faites confiance à l’expérience des ours ! ( C’est la première chose qu’ils mangent à la fin de l’hibernation.)

A ce qu’’il parait, comme ils sont de fait ‘constipés’, n’ayant plus rien boulotés depuis des mois, ils consomment l’ail aux ours, en grande quantité, pour se déboucher. Car peu avant de faire leurs quartiers d’hiver, ils sont obligés de se boucher l’’anus.

Sans cela, ils se feraient bouffer le cul par les rats ! C’est vrai, c’’est pas une blague ! Je ne sais pas comment les scientifiques on pu démontrer cela.

C’est beau la connaissance, la vie au grand air etc….Pour conserver un maximum de vitamines C, vous pouvez consommer également cru ( l’ail bien entendu pas l’ours !)

L’hotel Dudley à Brighton ( petit récit/ inédit)

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J’ai raconté sous forme de péripéties, ma vie en Crète mais avant la Crète, j’ai également habité en Angleterre. Alors pour vous mettre dans l’ambiance english, voici quelques petites anecdotes.
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J’avais trouvé du boulot comme kitchen- porter dans un très bel hôtel du style victorien.
Le Dudley hôtel à Brighton, était bien situé à moins de deux cent mètres de la plage.
Au début, je n’avais pas de logement et je n’osai demander une place dans l’établissement.
Néanmoins j’avais réussi à squatter discrètement la cour d’une maison pas loin de là.
Je dormais dans une sorte de remise de jardin et par chance il y avait un robinet, ce qui me permettait de rester propre sur moi etc.…
Mais voila,la belle saison touchait à sa fin et mon abri de jardin se révélait plus très efficace contre les aléas météorologiques.
De plus on me voyait entrer et sortir , ça commençait à jaser.
Finalement, j’expliquais que j’avais du travail dans un hôtel mais pas encore de logement 
les gens furent plutôt compréhensifs. Nonobstant, il fallait trouver une solution illico et assez presto.
Un jour, n’y tenant plus je présentai la situation au portier du Dudley.
Avec sa permission, je dormais enfin dans un bon lit moelleux.
Je ne perdais donc pas au change.
Ensuite,la direction de l’hôtel me proposa une vraie chambre à moi tout seul.
Au Dudley, une partie de l’hôtel était réservé pour loger le personnel.
Il y avait deux salles de télévision. Une en noir et blanc pour les femmes et une autre mixte qui possédait la télévision couleur. Un service de laverie pour le linge avec une pièce pour les repassages. Également une de salle de billard .
L’hôtel possédait sa propre poissonnerie et son boulanger pâtissier.
L’ambiance était sympa, mon chef de cuisine suisse français et le chef pâtissier suisse allemand.
J’avais également un ami allemand Manfred ( il parlait parfaitement français, anglais, espagnol, allemand) Voulant que je me perfectionne dans la belle langue de Shakespeare, il faisait semblant de ne pas comprendre lorsque je lui parlais en français, ce qui au début m’agaçait un peu.
Mais bon grâce à lui je fis de gros progrès, non négligeables.
Lorsqu’on me disait «  yes indeed, your english is well improved. » ça chatouillait tout de même mon égo. Le pâtissier du Dudley, ( qui était déjà dans la place depuis au moins 1947) était d’un caractère pas toujours très souple ( psycho rigide?) et donc, lorsque je devais l’aider dans son atelier, il me voyait comme une intrusion ( un extra terrestre?) Pourtant je mettais la main à la pâte et c’est normal dans une pâtisserie. Et j’essayais de faire de mon mieux
Il avait une spécialité maison. Il cuisait par exemple une sorte de jambon qui était au préalable tartiné d’une couche de miel et de cassonade ( et oui!) ‘Ce jambon était tout croustillant au sortir du four….’ Je ne me souvins pas d’y avoir goutté et donc, je laisserai la place à d’autres connaissant cette particularité culinaire anglo-saxonne pour me donner leur avis.
On servait cette chose dans une grosse tranche large de trois doigts, le tout accompagné de gros petit pois et une sauce brunâtre.
A propos de mon ami Manfred ( que j’ai cité plus haut) Un jour, il m’avait confié qu’il en avait marre de bosser dans cet hôtel et projetait de partir, de ‘s’évader en quelque sorte.
Ce qui n’était pas faux, puisqu’il m’avait sollicité pour réaliser son plan  d’évasion.
C’était simple, il sortait tout bonnement de l’hôtel et moi depuis la fenêtre de sa chambre qui donnait sur une petite rue, je devais lui jeter ses affaires par la fenêtre.
Ça me rendait triste comme une pierre, car j’avais le sentiment de jeter également mon amitié par le même chemin que sa valise.
Le lendemain, le chef me cuisine me demanda «  A propos tu n’a pas vu Manfred ? » ( connaissant le degré d’intimité que nous avions) Moi, de faire l’innocent «  Heu ? Non ? Pourquoi ? « Et bien il ne s’est pas présenté à son travail ce matin, me répondit il . » ( il était aussi kitchen- porter comme moi) « On a entendu du bruit comme quelque chose que l’on jetais par la fenêtre, » ajouta t il
«  Tu es sûr que tu ne l’a pas un peu aidé dans l’histoire ?. » Et moi de continuer à nier de plus belle. Je ne voulais pas d’ennuis. J’étais assez triste comme ça pour avoir perdu un être proche.
PS : A présent l’hotel Dudley, n’existe plus sous ce nom, il s’appelle : Lansdowne Place Hotel

Anecdote de la casquette

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Ce ptit texte est comme la suite de celui du 22 mars, que j’avais mis ultérieurement. Si vous avez la patience de lire cette bafouille.
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Il y a quelques années lors d’un énième voyage en Grèce, j’avais mis une bonne partie de mes sous dans une casquette possédant une tirette. (à l’époque, il n’y avait pas encore cette facilité de payement par carte).
Et donc la plus grosses partie de mon pécule se trouvait dans mon couvre chef.
La première semaine, tout se passait bien, r.a.s. Et puis un jour comme je suivais un chemin muletier, j’ai voulu faire mes compte et vérifier combien de drachmes il me restait et ainsi établir mon programme, pour les jours suivant. La casquette était vide ! En fait, je n’avais pas remarqué, qu’il y avait un trou dans la casquette d’où probablement, les drachmes avaient pris la fuite. Complétement dépité et passablement énervé, je fis tout le chemin inverse à la recherche de mes billets de banque, idem dans le bistro où j’avais bu le coup avec les villageois, mais personne n’avait rien trouvé. Soit les billets s’étaient envolés, dispersés, volatilisés, avec le vent, soit le berger qui devait suivre le même chemin que moi avait déjà fait la moisson ! J’étais donc fauché comme les blés
( d’ailleurs c’était la même saison) Je suis donc reparti en sens inverse et j’ai demandé l’hospitalité dans un monastère. Même que dans la cour, le parvis du monastère, quelques personne compatissantes, se cotisèrent pour faire un cagnotte et me permettre d’avoir assez d’argent pour pouvoir au moins rentrer chez moi.
Maintenant la question subsidiaire : « Pour quoi dans une casquette ?  » Encore maintenant je l’ignore, (les grecs aussi d’ailleurs.) Ils ont bien rigolé, avec ce touriste farfelu qui met son argent dans une casquette….. trouée ( à l’insu de mon plein gré ?)